Apoptose et le SIDA


Abstract Title: Apoptose et le SIDA
Authors: Célianthe Roscetti, George Pribac, Aurel Ardelean
Affiliation: Universite de l’Ouest “Vasile Goldis” d’Arad, Roumanie
Abstract text: On nomme apoptose (ou mort cellulaire programmée, ou suicide cellulaire ) le processus par lequel des cellules déclenchent leur auto-destruction en réponse à un signal. C’est l’une des voies possibles de la mort cellulaire, qui est physiologique, génétiquement programmée, nécessaire à la survie des organismes pluricellulaire. Elle est en équilibre constant avec la prolifération cellulaire. Contrairement à la nécrose , elle ne provoque pas d’inflammation. De plus, la mort cellulaire programmée est nécessaire pour détruire les cellules qui présentent un risque pour l’intégrité de l’organisme. Par exemple, les lymphocytes T cytotoxiques (CTL) détruisent les cellules infectés par les virus en induisant leur apoptose: malheureusement, un certain nombre de virus et en particulier le virus du sida, possède des protéines ( la protéine Nef) qui leur permettent d’éviter l’induction de l’apoptose. Lorsque les défenses de l’organisme contrôlées par l’immunité cellulaire diminuent, les cellules effectrices peuvent être éliminées pour éviter les effets des constituants agressant l’organisme. Les CTL induisent l’apoptose pour chacune de ces cellules et même pour eux-mêmes.
L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est classiquement caractérisée par la réduction progressive dans le sang du nombre de lymphocytes T exprimant le récepteur CD4 pour le VIH. Normalement , le sang contient 1000 lymphocytes T cytotoxiques par microlitre. Lorsque le nombre des lymphocytes cytotoxiques descend aux environs de 200 par microlitre, le patient ne peut plus développer de réponse immune et commence à souffrir d’une série d’affections dangereuses voire mortelles.

La destruction des lymphocytes cytotoxiques est due à l’apoptose induite par le virus.
En effet, les lymphocytes T activés par le VIH expriment à leur surface le récepteur de la molécule FasL. Une des protéines du VIH, la protéine Nef, peut faire synthétiser, par les lymphocytes T, le ligand Fas. Ce ligand est exporté par la cellule vers la surface, se fixe de manière sélective sur le récepteur Fas et déclenche l’apoptose de la cellule. Le VIH possède donc la propriété de tuer les cellules qui pourraient s’attaquer à lui.

Keywords: auto-destruction, lymphocytes T cytotoxiques (CTL), la protéine (Nef), apoptose, sida
Presentation type: Oral
Correspondence: Rue Feleacului no. 1, Arad, Roumanie
Email: coldplay277@hotmail.com